Español 
Français 
Italiano 
English Tindouf, Camps de réfugiés sahraouis
Bien que dans un contexte critique entre crise oubliée et urgence chronique, l'éducation a toujours été une priorité pour le CISP dans les camps de réfugiés sahraouis en Algérie.
Avec la contribution de l'Union européenne un important projet d'intervention sur les infrastructures scolaires dans les wilayas des camps de réfugiés sahraouis en Algérie s'achève le 31 juillet, "Les futures générations sahraouies au défi d’une éducation de qualité". Le projet a été conçu pour assurer l'accès à un environnement sûr et inclusif, avec une eau disponible et saine et des installations sanitaires adéquates pour 2 263 jeunes filles et garçons âgés de 5 à 17 ans dans les camps de Smara et de Boujdour.
L’INTERVENTION
En étroite collaboration avec les autorités locales les travaux ont été réalisés par du personnel local formé per CISP lors des précédents projets , afin de renforcer leurs compétences locales dans le secteur. Ainsi, avec le gros œuvre, le projet comprenait :
Depuis 2002, le CISP est engagé dans les camps de réfugiés sahraouis dans le secteur de l'éducation avec des partenaires locaux tels que l'Association des parents d'élèves, la Coordination des enseignants et les autorités sahraouies en faveur de la qualité de l'enseignement scolaire. Parmi les interventions réalisées : didactique, manuels d'histoire, de géographie et d'éducation civique sahraouis, interventions dans l’éducation inclusive, réhabilitation et construction de bâtiments pour un accès sûr et inclusif des enfants.
Au fil des années, il est devenu de plus en plus évident pour le CISP et les partenaires locaux que la réalisation des objectifs dans ce secteur complexe devait être abordée en intégrant de multiples compétences professionnelles et institutionnelles : éducation, affaires sociales et promotion de la femme, jeunesse et sport, culture, développement économique, renforcement des compétences techniques pour la sécurité et l'accessibilité pour tous.
173.600 réfugiés Sahraouis, vivent à l’heure actuelle dans une des zones les plus arides du sud algérien. Répartis sur cinq camps dans la Wilaya de Tindouf, les sahraouis vivent depuis 1975 dans des conditions climatiques difficiles et dans un contexte de crise humanitaire prolongée et oubliée.. Face au manque de perspectives la jeunesse réfugiée sahraouie, filles et garçons, voit sa frustration s’accentuer avec le temps, ce qui fragilise fortement cette catégorie essentielle à l’avenir de la population sahraouie. Le système éducatif dans les camps sahraouis à Tindouf (Algérie) est géré par les réfugiés eux-mêmes avec le soutien de l’Algérie, des agences des Nations-Unies, de l’Union Européenne et des organisations non gouvernementales européennes et algériennes.
